Commentaire Comparatif: la publicité
Plan
détaillé
Introduction:
Accroche: Partout où nous allons, nos yeux sont
continuellement attirer par la publicité, que ce soit en regardant la
télévision, en attendant le train ou l’autobus ou même en voiture à la radio ou
par les affiches. On peut alors comprendre les graves impacts qu’un réalisateur
peut avoir sur nos mentalités et nos esprits.
Présentation
des textes traités:
o Texte 1 : Un extrait du roman « 99
francs » par Fréderic Beigbeder /paru en 2000 / aborde les thèmes du
métier du publicitaire, des techniques publicitaires ainsi que la manipulation
de la société de consommation.
o Texte 2 : « Bonheur insoutenable et merveilleux
malheur », un article par Jean-Serge Baribeau
(sociologue)/ paru en 2003/ aborde les thèmes de la publicité et de la
crétinisation du consommateur.
Problématique
: Dans
quelle mesure les publicitaires et la publicité affectent la société de
consommation ?
Annonce
du plan :
1.
l’image
donnée au publicitaire et au consommateur
2.
le
jugement du monde de la publicité
Développement
:
I. l’image donnée au
publicitaire et au consommateur :
A- Amour du gain
d’argent des publicitaires:
a) Texte 1 :
cupidité du métier -> l17 = création de l’envie d’acheter/ de consommer //
l18 = oxymore « vendre du vide »// l14 = ton condescendant/, capable
de vendre n’importe quoi -> idée de supériorité tout au long du texte -> champs
lexical de la supériorité/arrogance ->l.8
b) Texte 2 :
cherche à satisfaire les consommateurs avec des moyens insultante à leur
intelligence : l.9-11 = énumération
B- Manipulation des publicitaire et
stupidité des consommateurs:
a) Texte 1: pouvoir divin -> l17
(trône) = manipulation du consommateur avec force divine// idée d’omniprésence
-> se compare à Dieu en présence
universelle l.16 // l.1 hyperbole= exagération = arrogance // terme relatif à
la foie et la croyance (Vraie, Beau, Bien l.19) accentué par les majuscules –
les consommateurs considèrent sans le savoir les publicitaire comme des dieux
et forme un ensemble de croyants // gradation l19/ l23 onomatopée = amuser par
la manipulation // idée de terrorisme – champs lexical du terrorisme : l.18
« terrorisme », l.6 « drogue »/ ton agressif et violant /
« ma cible, c’est vous » l. 13 menace –attaque
c) Texte 2 : crétinisation des
consommateur -> démontre manipulation des publicitaires et stupidité des
consommateurs l.12/13 (manipulation) -> les publicitaires sont conscient de
cette manipulation et on même un langage spécial// champs lexical de
stupidité// répétition d’abruti// proverbe (démontre manipulation et
stupidité)// titre : 2 oxymores – oppositions consommateur et publicitaire
Les deux textes
donne une image négative aux publicitaire, une d’une personne purement
commerciale qui cherche la souffrance et la misère des consommateurs peu
intelligents.
II. Jugement du monde de la publicité:
A- But des publicitaires et des publicités:
a) Texte 1: création
d’envies irréelles – déception post-achat l.10 / vous faire baver (comme bébé
ou chiens -> ce qui revient à l’idée de la stupidité/ naïveté des
consommateurs) l.8 // création d’illusions de monde utopique et droguer des
consommateurs avec les techniques publicitaire l.3 -> énumération// faire
énormément d’argent aux publicitaires aux dépends des consommateurs =
l14 : lieux luxurieux/ l.16 : énumération/ l.11 l’hédonisme et
l’humanisme/ l.24 : milliards euros// chercher le mépris et la souffrance
des consommateurs : l.10
b) Texte 2: Division
de la société en 2 groupes l4 -> statistiques// crétinisation des
consommateurs l.12// envoyer un message indirecte : des heureux stupide mais sachent pas leurs
stupidité l18
Conclusion
:
· Les deux textes démontrent les mêmes choses
mais avec des arguments plus ou moins différents.
· Comment peut-on arrêter cette division de la
société et ce processus de twitisation ?
Partout où nous
allons, nos yeux sont continuellement attirés par la publicité, que ce soit en
regardant la télévision, en attendant le train ou l’autobus ou même en voiture
à la radio ou par les affiches. On peut alors comprendre les graves impacts
qu’un réalisateur peut avoir sur nos mentalités et nos esprits. Un extrait du roman « 99 francs »
par Fréderic Beigbeder est le premier texte que nous allons étudié ; cet
œuvre paru en 2000 aborde les thèmes du métier du publicitaire, des techniques
publicitaires ainsi que la manipulation de la société de consommation. Le
deuxième texte est un article écrit par le grand sociologue Jean-Serge
Baribeau, ce texte intitulé « Bonheur insoutenable et merveilleux malheur » est paru en 2003 et aborde les thèmes de la
publicité et de la crétinisation du consommateur. D’après ces deux documents,
nous allons comprendre dans quelle mesure les publicitaires et la publicité
affectent la société de consommation, tout d’abord en analysant l’image donnée
au publicitaire dans chaque texte et de suite en étudiant le jugement de la
publicité de chaque auteur.
Commentaire
Tout au long des
deux textes, les auteurs donnent une image négative à la fois aux publicitaires
et aux consommateurs. Un des traits importants qu’ils donnent aux publicitaires
est l’’intense amour du gain d’argent. Dans le premier texte, l’auteur nous
démontre la cupidité du métier de publicitaire ; il annonce comment les
publicitaires créent des envies de consommation et d’achat pour gagner de
l’argent sans vraiment se soucier des désirs de la société consommatrice ;
on peut clairement comprendre cela lorsqu’il dit à la quatrième
ligne : « Quand à force d’économie, vous réussirez à vous payer
la bagnole de vos rêves, celle que j’ai shootée dans ma dernière campagne, je
l’aurai déjà démodée. ».
Accompagné de
plusieurs autre tonalité tout au long du texte, la satire, complémentée par le
langage familier, aide l’auteur à mieux délivrer son message avec facilité et à
se connecter et attirer l’attention du lecteur. D’après cette dernière citation
du 4eme ligne, nous pouvons remarquer aussi l’emploi d’un ton condescendant qui
permet à l’écrivain de prouver sa supériorité aux consommateurs. De plus,
l’auteur utilise aussi plusieurs techniques stylistiques pour accentuer son
message de publicitaire purement commercial ; il exagère est utilise des
hyperboles pour démontrer les faux envies qu’il créé pour vendre les produits
comme à la deuxième ligne lorsqu’il dit : « je suis le type qui vous
vend de la merde », et à la
18eme ligne lorsqu’il dit : « … me sert à vendre du vide ». Ces oxymores nous démontre à quels degrés les
publicitaires sont capables de vendre du n’importe quoi et de convaincre
l’acheteur que ce produit est luxurieux.
Dans le deuxième
texte, Jean-Serge Baribeau explique comment les publicitaires ne se préoccupent
pas vraiment du bien des consommateurs, mais qu’ils se soucient seulement de l’argent qu’il vont
gagner peut importe la méthode ou la manière d’encaissement. Dans ce document,
l’auteur démontre comment les publicitaires cherchent à satisfaire les
consommateurs avec des moyens insultants à leur intelligence qui ayant des
effets néfastes sur leur intellect. On comprend cela d’après l’énumération à la
ligne 9 : « on les proposerait les sports-spectacles, le loisir, le
divertissement, l’Entertainment, le cinéma facile, les magazines et journaux
simplicités et simplificateurs, la télévision exigeant peu d’effort et le
bonheur dans le consommateur ; cette énumération démontre comment les
publicitaire utilise la naïveté des consommateur pour les satisfaire et les
rendre heureux avec des choses qui sont en réalité mauvaises pour eux.
En outre, les deux
auteurs donnent tout au long de leurs œuvres une image manipulatrice au
publicitaire et une image d’imbécile naïve au consommateur. Dans le texte de
« 99 francs », le narrateur se donne des pouvoirs divins et se
compare à Dieu en statut, puissance et autorité dès le début jusqu'à la fin de
l’extrait. Lorsqu’il dit : « Où que vous posiez les yeux, trône ma publicité » (l.17), nous
comprenons qu’il se compare à Dieu en statut à cause de l’utilisation du verbe
« Trôner » qui veut dire être sur « un siège d'apparat des
souverains et des dignitaires »[1],
ca revient donc à l’idée d’être divin et supérieur. Il propose aussi une idée
d’omniprésence au lecteur et se compare à Dieu en présence universelle : « je pollue l’univers » (l.1 - oxymore) ;
« je suis Partout » (l.17 –
idée accentuée par l’emploie de la majuscule).
D’ailleurs, le
narrateur accentue sa état divin avec l’utilisation du champ lexical de la foie
pour à la fois se comparer à Dieu et pour donner aux consommateurs une image de
disciples religieux qui le suivent, qu’ils sont des croyants sans le savoir:
« sacerdoce » (l.8) ; « trône » (l.17) ;
« croyez » (l.20) ; « Vrai » (l.19) ; « Beau »
(l.19) ; « Beau » (l19) ; etc.
En ailleurs, le
narrateur utilise un onomatopée à la 23eme ligne et dit : « Mmm,
c’est si bon de pénétrer dans votre cerveau » ; cette phrase démontre
comment les publicitaires sont amusés par cette manipulation. D’autres part,
Fréderic Beigbeder donne une image de terroriste au publicitaire et utilise un
ton violant et cruel et le champs
lexical du terrorisme pour soutenir cette image : « je vous
drogue » (l.6) ; « J’interromps » (l.14); « Je
rabâche » (l.15) ; « le terrorisme de nouveauté »
(l.17) ; « Je vous interdis » (l.17) ; « je vous
empêche » (l.18) ; « c’est moi qui décide aujourd’hui ce que
vous aller vouloir demain » (l.25) . De plus, le ton menaçant est
très fortement sentis lorsqu’il dit : « ma cible, c’est vous »
(l.13).
Dans « Bonheur
insoutenable et merveilleux malheur », l’auteur accuse les publicitaires d’une
tentative de crétinisation de la société consommatrice. Il démontre comment les
publicitaires sont des manipulateurs et comment les consommateurs sont
facilement manipulés par eux à cause de leur naïveté et stupidité comme on peut
voir à la ligne 12 :« Selon Chomsky, il y aurait une tentative
permanente de crétinisation de la majorité et la publicité serait l’un des
nombreux outils utilisés pour parvenir à cette fin ».
On comprend aussi
comment les publicitaires sont conscient de cette manipulation et on même un
langage spécial quand l’auteur dit : « On y remarque la présence d’une
grande quantité de « twits » (on les appelle ainsi chez les
publicitaires québécois) » (l.14 et 15)
De plus,
l’utilisation du champs lexical de la stupidité (twits l.15 ; deux de
pique l.16 ; abrutissement l.17 ; crétinisation l.17) tout au long du
deuxième paragraphe et la répétition du mots « abruti » (l.18) soutient l’image que l’auteur donne au
consommateur. En outre, l’auteur mentionne un diction :« Ne prenez
pas les gens pour des cons, mais n’oubliez jamais qu’ils le sont » au
début du texte à la troisième ligne. Cette Diction aide l’auteur à dévoiler la
stratégie publicitaire manipulatrice. Sans doute, avec l’élément le plus
important du texte, le titre « Bonheur insoutenable et merveilleux
malheur », l’auteur utilise deux oxymores et établit une opposition entre
consommateurs et publicitaire. Les deux textes donnent une image négative aux
publicitaire, une d’une personne purement commerciale qui cherche la souffrance
et la misère des consommateurs peu intelligents.
[1] http://dictionary.reverso.net/french-definition/tr%C3%B4ner
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Commentaire Comparatif: l'Automobile
Tout autour du monde, des millions de voitures de marques et de modèles différents sont achetées chaque année. Nous avons, à notre disposition, deux textes dont le premier est un extrait d’un article paru dans Le Sauvage, reproduit avec l’autorisation de Serge Moscovici, un psychologue français ayant contribué à l’essor de la psychologie sociale. Le deuxième texte est un extrait adapté d’une chronique sur l’automobile Aston Martin Vanquish ; cet extrait titré Née pour vaincre est écrit par Thomas Riaud, juillet 2006. Les deux textes mentionnes ont pour thème principal la voiture ou l’automobile. Nous allons donc essayer de comprendre comment les voitures sont présentées dans chaque texte en analysant tout d’abord la notion de liberté et de plaisir relatives à la vitesse et aux automobiles et ensuite la relation entre la mort et les automobiles.
Dans chaque texte, l’auteur se questionne sur la notion de l’individualité et la liberté relative à la vitesse. Dans le premier extrait, l’écrivain dénonce cette notion et affirme que l’automobile est un lieu d’’emprisonnement en utilisant un ton satirique que nous sentons lorsqu’il utilise une énumération et dit : « Individualité, liberté, rapidité, dit-on» (l.2) ; et lorsqu’il emploie une question rhétorique à la sixième ligne : « Instrument de liberté, la voiture ? Soyons sérieux.» Il déclare que les voitures sont loin d’êtres libérant tout au long du texte spécialement lorsqu’il dit : « Personne ne communique avec personne. Chacun évite les autres, rentre en soi, prisonnier de sa ceinture de sécurité, du votant, des banquettes, des portes, des fenêtres, » (l.2 à 5) Il démontre ainsi comment elles nous enferment et nous emprisonnent, ce qui est l’autonomie du concept de la liberté.
De plus, l’auteur démontre que cette liberté, de laquelle nous sommes convaincue, n’est pas seulement fausse mais aussi surveillé : « La belle liberté que nous avons conquise : une liberté surveillée » (l.14) Il explique que les formes de contrôles policiers nous entourent et nous empêchent d’être vraiment libres en accentuant sa thèse avec une énumération et une exclamation : « Permis de conduire, vignette, code de route, sens obligatoires, interdits de dépasser, de tourner, de stationner, de tourner, n’ont fait que s’accumuler au cours des années. Et les contrôles – contrôle des papiers, barrage de police, contrôle des voitures, alcootest, espionnage du radar – aussi ! » (l.8 à 10)
Contrairement au premier texte, le deuxième soutient cette notion. L’auteur démontre comment l’automobile est une cause de joie, de plaisir et de liberté. Il compare la voiture à un athlète charmant et à une belle femme tout au long du texte : « un athlète de haut niveau habillé en smoking en quelque sorte… » (l.3) ; « d’une belle anglaise » (l.15) Ce faisant, il démontre à la fois l’aspect performant et séduisant de l’automobile qui lui plait. En ailleurs, il se compare à James Bond pour démontrer son sentiment de pouvoir et d’élégance : « Pas étonnant que James Bond en ait fait sa marque officielle » (l.4) ; « Me voilà désormais, comme l’agent 007 » (l.10) ; « Ma ‘mission’ touche désormais sa fin » (l.14). D’ailleurs, l’auteur démontre comment il est amusé par la vitesse : « Les montées en régime sont tout simplement ahurissantes, au point de vous coller littéralement au fond des sièges parfaitement enveloppements » (l.9). Nous pouvons alors conclure que les deux textes sont contradictoires sur ces aspects et que chaque auteur a une opinion différente.
Sur le deuxième plan, nous pouvons remarquer que chacun des auteurs traite le thème de la mort dans son texte. Dans le premier texte, l’auteur annonce directement que les voitures sont des instruments de mort lorsqu’il dit : « J’ai bien observé la voiture, de cette place qui est toujours la mienne : la place du mort » (l.1) ; mais dans le deuxième texte, l’auteur affirme que la vitesse conduit à la mort lorsqu’il dit : « Me voilà désormais, comme l’agent 007, en possession d’un permis de tuer… mon permis ! » (l.10)
En conclusion, nous pouvons affirmer que les deux textes se contredisent sur l’interprétation de la notion de la liberté et l’individualité relative à la vitesse et aux automobiles mais que chaque auteur démontre à sa manière personnelle que la rapidité peut conduire à la mort.
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Amis Bien Aimés de Julos Beaucarne et Elle DORT de Corinne:
En
tant que concept général, l’amour désigne un sentiment d’affection et
d’attirance sentimentale. Nous avons, à notre disposition, deux textes dont le
premier titré Amis Bien Aimés est une lettre écrite par Julos Beaucarne et
tirée de Mon terroir c’est les galaxies (1975). Le deuxième texte est un
poème titré Elle DORT, ce dernier est écrit par Corinne et est tiré de
L’adolescence en poésie (1982). Les deux textes mentionnés ont pour thèmes
principaux l’amour et le chagrin. Nous allons donc essayer de comprendre
comment les auteurs transmettent leurs sentiments aux lecteurs dans chaque
texte en analysant tout d’abord le chagrin causé par la mort de la bien-aimée
et ensuite l’inclusion du lecteur.
Tout
au long des deux textes, les auteurs expriment à la fois leur amour et leur
tristesse causés par la mort de leurs bien-aimées. Dans le premier texte,
l’auteur nous confirme la mort de sa jeune amoureuse dès la première ligne :
« C’est l’histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33
ans ». Il nous démontre aussi la profondeur de son chagrin lorsqu’il dit : «
Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses» (l.9); en
utilisant cette allégorie (panier), l’auteur accentue sa tristesse avec cette
expression. De plus, l’auteur nous confirme l’éternité de son amour pour
cette femme : « ah comme j’aimerais qu’il y ait un paradis, comme ce serait
doux les retrouvailles » (l.10); cette phrase nous prouve qu’il l’aime encore
même après sa mort et qu’il va continuer à l’aimer même après son propre
décès. En outre, Julos nous montre comment il va continuer à pratiquer les
choses qu’il faisait avec elle, ce qui revient encore une fois à l’idée de
l’éternité de son amour : « Je resterai sur le pont, je resterai un
jardinier, je cultiverai mes plantes de langage.» (l.7). D’ailleurs, les
sentiments de l’auteur sont ressentis par le lecteur dès le début du texte
jusqu’à sa fin à cause de l’utilisation des champs lexicaux de l’amour :
aimer (l.4), cœurs purs (l.5), bienaimée (l.8), amour (l.9), etc.; et du
chagrin : triste (l.5), panier des tristesses (l.10).
Dans
le deuxième texte abordant des thèmes de poésie élégiaque, l’auteur
annonce la mort de sa bien aimée avec le titre Elle DORT ; l’utilisation
d’euphémisme adoucit l’idée de la mort et le fait que toutes les lettres de
ce dernier sont en majuscule accentue le sentiment transmis. De plus, la
répétition de ce même euphémisme plusieurs fois (vers 1, 3, 4, 7, 10, 13,
etc.) tout au long du poème soutient l’idée de l’auteur. Corinne exprime
aussi son amour pour la fille en démontrant ses qualités et les choses
qu’elle aimait à travers l’extrait : « elle était innocente et tendre »
(l.16) et « Elle aimait les lilas, le printemps, la vie » (l.17). Le poète utilise
aussi une métaphore au onzième vers et compare la fille à une fleure afin de
démontrer sa beauté et son innocence: «Ce n’est qu’une fleur». Par ailleurs,
l’accompagnement d’un ton triste par le champs lexical du chagrin et du sommeil
aide beaucoup Corinne à transmettre sa tristesse et à accentuer l’image de
sommeil que l’auteur donne dès le début : pleurez (l.2 et 7), repos (l.9),
sommeil (l.14), rêve (l.5), dormir (l.3). E outre, nous pouvons dire que la
ponctuation utilisée démontre les émotions de l’auteur ; l’utilisation des
points de suspensions donne une certaine continuation ou perpétuation à la
mort de la fille et les points d’exclamation accentuent le sentiment et l’idée
transmise. Nous pouvons de même remarquer que les points d’interrogation
accompagnent des questions rhétoriques adressant le lecteurs : « Elle est
jolie, n’est- ce pas ? » (l.6). Nous pouvons alors affirmer que les deux
auteurs expriment les mêmes sentiments (amour et chagrin) à travers leurs
œuvres mais que chacun utilise une manière différente ; Julos explique la
mort avec une annonciation directe mais Corinne atténue cette idée avec des
figures de style.
Deuxièmement,
nous pouvons aussi clairement remarquer que les deux auteurs adressent le
lecteur même si c’est de façons distinctes. Dans le premier texte, Julos
envoi sa lettre (l’extrait) au lecteur ; nous comprenons facilement cela du
titre Amis Bien Aimés et lorsqu’il dit « mes amis de l’ici-bas » (l.11). De
plus, l’auteur utilise le pronom personnel « vous » (l.2 et 4 par exemple) tout
au long du texte afin de nous adresser. Nous pouvons de même remarquer que
l’écrivain utilise cette lettre, non seulement pour nous transmettre ses
émotions, mais aussi afin de nous conseiller afin que nous puissions être
heureux et afin que nous puissions nous profiter de l’amour de nos proches le
plus possible dans nos vies puisque nous pouvons les perdre à n’importe quel
moment:«Sans vous commander, je vous demande d’aimer beaucoup plus que jamais
ceux qui vous sont proches » (l.4). Finalement, l’auteur conclus sa lettre avec
son message en bref en disant : « je pense de toutes mes forces qu’il faut
s’aimer à tort et à travers. ».
Dans
Elle DORT, Corinne nous adresse come si la jeune fille de quinze ans était
notre bien aimée, il nous dit de ne pas pleurer sur sa mort puisque c’est en
fait un repos, elle s’est suicidé puisqu’elle était accablée et que c’est
pour son mieux: « Elle est heureuse maintenant elle dort » (l.7) ; « Respectez
son sommeil et surtout ne pleurez pas » (l.13). On comprend que c’est une
suicide lorsqu’il dit à la treizième ligne: «Détournez vos yeux de ce cou
bleu» ; et de suite à la dix-huitième ligne « Mais qu’importe maintenant,
elle a choisi ».
Amis
Bien Aimés et Elle DORT sont à la fois d’auteur et de type différent mais
sont tous utilisés afin de transmettre aux lecteur les émotions d’amour et de
chagrin des écrivains. En effet, les deux auteurs nous invitent à aimer
beaucoup plus que jamais ceux qui nous sont proches, de les apprécier et de
s’avancer dans nos vies après leurs morts qui sont assurément un repos pour
eux. Ces deux textes abordent deux thèmes immortels dans la littérature mais
de manières plus modernes, beaucoup plus différentes que celles utilisées
pendant le courant romantique.
No comments:
Post a Comment