Sunday 1 December 2013

Commentaire Comparatif: l'Automobile

Tout autour du monde, des millions de voitures de marques et de modèles différents sont achetées chaque année. Nous avons, à notre disposition, deux textes dont le premier est un extrait d’un article paru dans Le Sauvage, reproduit avec l’autorisation de Serge Moscovici, un psychologue français ayant contribué à l’essor de la psychologie sociale. Le deuxième texte est un extrait adapté d’une chronique sur l’automobile Aston Martin Vanquish ; cet extrait titré Née pour vaincre  est écrit par Thomas Riaud, juillet 2006. Les deux textes mentionnes ont pour thème principal la voiture ou l’automobile. Nous allons donc essayer de comprendre comment les voitures sont présentées dans chaque texte en analysant tout d’abord la notion de liberté et de plaisir relatives à la vitesse et aux automobiles et ensuite la relation entre la mort et les automobiles.

Dans chaque texte, l’auteur se questionne sur la notion de l’individualité et la liberté relative à la vitesse. Dans le premier extrait, l’écrivain dénonce cette notion et affirme que l’automobile est un lieu d’’emprisonnement en utilisant un ton satirique que nous sentons lorsqu’il utilise une énumération et dit : « Individualité, liberté, rapidité, dit-on» (l.2) ; et lorsqu’il emploie une question rhétorique à la sixième ligne : « Instrument de liberté, la voiture ? Soyons sérieux.» Il déclare que les voitures sont loin d’êtres libérant tout au long du texte spécialement lorsqu’il dit : « Personne ne communique avec personne. Chacun évite les autres, rentre en soi, prisonnier de sa ceinture de sécurité, du votant, des banquettes, des portes, des fenêtres, » (l.2 à 5) Il démontre ainsi comment elles nous enferment et nous emprisonnent, ce qui est l’autonomie du concept de la liberté.

De plus, l’auteur démontre que cette liberté, de laquelle nous sommes convaincue, n’est pas seulement fausse mais aussi surveillé : « La belle liberté que nous avons conquise : une liberté surveillée » (l.14) Il explique que les formes de contrôles policiers nous entourent et nous empêchent d’être vraiment libres en accentuant sa thèse avec une énumération et une exclamation : « Permis de conduire, vignette, code de route, sens obligatoires, interdits de dépasser, de tourner, de stationner, de tourner, n’ont fait que s’accumuler au cours des années. Et les contrôles – contrôle des papiers, barrage de police, contrôle des voitures, alcootest, espionnage du radar – aussi ! » (l.8 à 10)

Contrairement au premier texte, le deuxième soutient cette notion. L’auteur démontre comment l’automobile est une cause de joie, de plaisir et de liberté. Il compare la voiture à un athlète charmant et à une belle femme tout au long du texte : «  un athlète de haut niveau habillé en smoking en quelque sorte… » (l.3) ; « d’une belle anglaise » (l.15) Ce faisant, il démontre à la fois l’aspect performant et séduisant de l’automobile qui lui plait. En ailleurs, il se compare à James Bond pour démontrer son sentiment de pouvoir et d’élégance : « Pas étonnant que James Bond en ait fait sa marque officielle » (l.4) ; « Me voilà désormais, comme l’agent 007 » (l.10) ; « Ma ‘mission’ touche désormais sa fin » (l.14). D’ailleurs, l’auteur démontre  comment il est amusé par la vitesse : « Les montées en régime sont tout simplement ahurissantes, au point de vous coller littéralement au fond des sièges parfaitement enveloppements » (l.9). Nous pouvons alors conclure que les deux textes sont contradictoires sur ces aspects et que chaque auteur a une opinion différente.

Sur le deuxième plan, nous pouvons remarquer que chacun des auteurs traite le thème de la mort dans son texte. Dans le premier texte, l’auteur annonce directement que les voitures sont des instruments de mort lorsqu’il dit : « J’ai bien observé la voiture, de cette place qui est toujours la mienne : la place du mort » (l.1) ; mais dans le deuxième texte, l’auteur affirme que la vitesse conduit à la mort lorsqu’il dit : « Me voilà désormais, comme l’agent 007, en possession d’un permis de tuer… mon permis ! » (l.10)

En conclusion, nous pouvons affirmer que les deux textes se contredisent sur l’interprétation de la notion de la liberté et l’individualité relative à la vitesse et aux automobiles mais que chaque auteur démontre à sa manière personnelle que la rapidité peut conduire à la mort.
                 


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